Après trois semaines de roadtrip avec ma sœur, du sud au nord, je décide de poser mon sac à Auckland pour les dix jours qu’il me reste. Suis-moi, je te dis tout sur mon premier workaway !
Le workaway, c’est quoi ?
C’est une communauté en ligne, où toute personne peut s’inscrire, soit en tant que workawayer, soit en tant qu’hôte. Ceux-ci proposent divers travaux en contrepartie du logement et de la nourriture. En général, les workawayers travaillent cinq heures par jour, cinq jours par semaine. Les tâches sont très diverses : garder des enfants, jardiner, construire, s’occuper d’une ferme ou aider à apprendre une langue. Il y en a pour tous les goûts. La plateforme est active dans plus de 184 pays et compte des milliers d’inscrits.
Comment trouver son bonheur ?
Il faut d’abord s’inscrire sur le site www.workaway.info. C’est une plateforme payante (42 $) dont le montant est à renouveler chaque année. Ensuite, il suffit de créer son profil et de se mettre à la recherche de la perle rare. Pour ma part, j’ai très vite ciblé mes attentes: une famille avec des enfants dont je pourrais m’occuper, ainsi que des tâches liées à la maison. Mon souhait était de pouvoir partager le quotidien d’une famille néo-zélandaise.
J’ai d’abord écrit à des familles habitant l’île du Sud, notamment à Dunedin que je n’avais pas eu le temps de visiter. Mais après plusieurs refus, j’ai jeté mon dévolu sur Auckland, m’évitant ainsi de prendre l’avion et perdre des jours bêtement.
La première famille à qui j’écris à Auckland me répond positivement ! Même si je communique uniquement par mail pour l’organisation, le courant passe tout de suite avec la mère, Vicki. Et malgré un peu d’appréhension suite au départ de ma sœur et les questions qui viennent irrémédiablement, je me réjouis de démarrer cette nouvelle aventure.
La photo de la famille sur le site de Workaway
Dix jours de bonheur dans une famille formidable
Ça y est, après avoir passé mon après-midi dans un café de Devonport, j’ai rendez-vous avec ma future famille d’accueil. Lorsque j’arrive devant la maison, ils sont là, tout souriants : Vicki, Mike et leurs deux filles, Bea, 5 ans et Indie, 3 ans. Immédiatement, je tombe sous le charme de cette famille sympathique. Ils me mettent tout de suite à l’aise, et après une première soirée ensemble, je me sens déjà comme à la maison.
La cabine attenante à la maison où j’ai vécu pendant ces dix jours.
Les jours suivants seront pour moi de vrais moments de joie et de partage. En effet, je n’ai jamais eu l’impression d’être une inconnue mais plutôt une vieille amie qui viendrait leur apporter un peu d’aide.
Mes tâches se résument au rangement de la maison, au nettoyage, à aider à faire la cuisine (qu’est-ce que cela m’avait manqué de cuisiner !) et un peu de jardinage.
En parallèle, Vicki m’a demandé de préparer un guide pour leurs futurs workawayers. Un job inattendu mais que j’ai adoré faire!
J’ai également dû m’occuper des filles, aller chercher la grande à l’école, jouer avec elles. Je n’appellerai cependant pas cela des tâches, bien au contraire !
Bea et Indie sont adorables, parfois turbulentes, comme tous les enfants de leur âge mais avec une joie contagieuse !
J’ai également apprécié les conversations avec Vicki et Mike autour d’un bon verre de vin, à refaire le monde, ou à aller au parc ou au marché en famille.
Bilan
Faire un workaway au milieu de mon voyage n’était pas du tout prévu au programme, mais c’est certainement l’une des meilleures décisions que j’ai prises. Cela m’a permis de me poser et retrouver une certaine routine pendant dix jours, mais aussi de partager le quotidien d’une famille en Nouvelle-Zélande. Plus que cela, ils sont devenus des amis. Et je peux le dire, cela a été un vrai crève-cœur de quitter la Nouvelle-Zélande et la famille. J’ai l’impression d’y avoir laissé un bout de moi-même. Mais je ne suis pas vide, au contraire ! Je suis remplie de toute la gentillesse et l’amour que tout le monde a eu à mon égard dans ce pays incroyable.
Je ne remercierai jamais assez Vicki, Mike, Bea et Indie pour ce cadeau et une chose est sûre, malgré les milliers de kilomètres qui nous séparent, je retournerai les voir !
See you soon my friends!
Bonjour,
Votre expérience workaway fait envie !! J’arrive bientôt en NZ et je me demandais s’il est indispensable d’avoir un PVT pour faire du workaway, ou un simple visa tourisme suffit ?
Bonne journée !
Salut Léa,
Alors pour ma part j’avais qu’un visa touriste (en Suisse on ne peut pas avoir de PVT). Du coup, j’ai fait que deux semaines. Si tu fais ça au-delà de 3 mois, il te faudra un PVT. Sinon profite, ça a été une de mes plus belles expériences ! 🙂 N’hésite pas si tu as d’autres questions. Et profite bien de la NZ, je rêve d’y retourner ! 🙂